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Sujet d'Ordre Général

Parlons de l’infidélité chez les femmes

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Table des matières

Qu’appelle-t-on infidélité?

Désigne l’action d’entretenir des liens intimes, amoureux avec toute autre personne en dehors de son partenaire

Pourquoi ai-je axé le sujet sur les femmes ?

Tout d’abord parce que les infidélités que commettent les femmes sont beaucoup plus fustigées que celles des hommes. De plus, les femmes sont beaucoup plus enclines à pardonner les infidélités des hommes. Pourquoi? Peut-être parce que les hommes ont de tout temps été polygames. Les femmes l’ont toujours accepté pourvu que leurs hommes en aient les moyens. Certes, nous assistons aujourd’hui au changement de ces pratiques mais, elles ne disparaîtront pas de sitôt.

Attention!

Je ne dis pas que les hommes ont le droit de tromper. J’aimerais préciser tout de suite que je condamne ce fait. J’estime que les hommes doivent s’en tenir à leurs choix. Rester monogame ou annoncer leur bord dès le départ. Personnellement, je ne pense vraiment pas que les tendances polygames d’un homme peut détruire l’intérêt qu’une femme lui si elle estime qu’il en vaut la peine. Pour se faire, il faut que l’homme aie une certaine preuve sociale. Car oui, les femmes peuvent très bien se partager des hommes qui ont de bonnes ressources, preuves sociales et ce n’est pas permis à tous. P.S: Dans les temps anciens, la polygamie était preuve de richesse. Ce ne sont pas tous les hommes qui avaient ce privilège.

Pour les sceptiques, je vous invite à vous demander le nombre de femmes qui sont capables de dire non à Eto’o s’il décide de les prendre pour épouses secondaires. Pour maîtresses ?Comment expliquez-vous que Josey ait accepté de faire un deuxième enfant à Serey Dié quand elle avait conscience qu’il était déjà marié et père d’enfants de mères différentes?Franchement, si vous ne tirez pas vous-même les conclusions après cette analyse, je ne suis pas votre homme. Je doute fort que je puisse répondre à vos questions si vous décidez de m’en poser.

Les bases étant fixées, je pense que nous pouvons entrer dans le vif du sujet.

Alors quand peut-on parler d’infidélité ? Les conditions sociales actuelles n’influent-elles pas sur les relations de nos jours ? Doit-on fustiger les femmes qui se permettent d’avoir de multiples partenaires de nos jours ? Les hommes ne doivent-ils pas actualiser leurs pensées et redéfinir la fidélité?

Avant de commencer, j’aimerais encore une fois préciser que je ne tolère aucunement l’infidélité tant chez les hommes que les femmes. Cependant, je vous invite à laisser vos émotions et appréhensions de côté afin de pouvoir comprendre mon analyse / saisir ma perception des choses.

Les conditions sociales

Nos sociétés aujourd’hui ne sont plus ce qu’elles étaient dans le passé. Les mariages, unions étaient le fruit d’arrangements des parents. Les sujets n’avaient pas la possibilité de choisir leurs partenaires. Ils avaient de même l’obligation de bien se tenir, car la réputation de leur famille en dépendait. Tout comme pour les entreprises aujourd’hui, la réputation en ce temps était gage de survie. P.S: La réputation a de tout temps été capitale.Le célibat était donc très rare pour les personnes avec un minimum de bonnes œuvres. Même s’il serait faux de dire qu’il n’existait pas d’infidélité, la dépravation en était réduit à son minimum.Les conventions sociales évoluant, nous sommes aujourd’hui à l’air de l’autonomisation. Nous avons tous la possibilité de choisir nos partenaires. Bien, que paraissant excellentes à première vue, cette indépendance présente elle aussi ses inconvénients que nous découvrons progressivement de nos jours.

En effet, les femmes maintenant libres de leurs choix, doivent se trouver elles-mêmes leurs partenaires, des hommes promptent et disposés à les « légaliser » en un mot.C’est ainsi, qu’elles se rendent comptent qu’elles n’ont pas la possibilité de détecter les meilleurs numéros pour elles. Et même quand elles pensent l’avoir trouvé, elles n’ont pas l’assurance que les intentions de l’homme en question soient réciproques.C’est ainsi que nous nous retrouvons avec des relations de 8-10 ans sans lendemain. Les choix sont désormais basés sur l’émotionnel, sur les sentiments. L’amour peut donc changer de bord à tout moment. Comment peut-on rester avec quelqu’un qu’on aime plus quand le choix a été fait sur cette base?

Dans les temps anciens par contre, les concernés avaient l’obligation de maintenir la relation qu’importe les situations quand bien l’intervention des parents soit requise.

Les filles ne peuvent pas se permettre de faire de faux investissements

Elles sont toutes à un certain niveau, anxieuses à l’idée de se faire utiliser pendant des années sans aboutissant.Et oui, même si elles ne le disent pas, même si nous ne nous en rendons pas compte, elles ont tout de même conscience que leurs années de fertilité sont limitées. Le meilleur qu’elles ont à offrir est concentré dans une très brève période de leur vie. Passé la trentaine, elles voient surgir des problèmes qui leurs étaient jusqu’à là inconnus. Je parle notamment de la baisse d’attentions masculines, la détérioration de leur physique, l’approche de la ménopause et j’en passe… Bien que refusant d’accepter ces réalités qui sont les leurs avec des prétendues valorisations, elles savent toutes à un niveau intrinsèque que les filles plus jeunes sont de meilleurs partis pour les hommes. Conscientes de ce désavantage, elles ont développé des artifices qui ont pour but de les valoriser sans jamais montrer leurs côtés négatifs. Des artifices qui ont pour but de dévaloriser ou de faire honte aux hommes qui refusent de se plier à leurs règles. Une preuve irréfutable qui montre leur anxiété en sont les complications liées aux grossesses tardives. Combien de chance a une femme de plus de 30 ans de faire 4 enfants? Et même 3? Avant de rentrer dans l’émotionnel, je vous invite à analyser de plus prêt la question. Selon des études scientifiques, les chances de contraction de grossesse chute à 12% à partir de 30, plus 94% des femmes à 35 ans arrivent à concevoir qu’après 3 ans de rapports réguliers sans contraception et ceux sans parler des risques de fausse couche. Je vous laisse faire vos recherches sur le sujet.

Pour cela, elles se voient contraintes de préserver plusieurs options afin qu’elles aient d’autres points de chute au cas où leur choix de prédilection ne réagit pas comme souhaité d’où la contraction de multiples partenaires sexuels.

Cela fait-il d’elles des prostituées ? Je dirai non. Les conditions sociales les obligent à réagir de la sorte. Elles veulent des options promptent à s’engager avec elles au cas où leur choix de prédilection n’aboutit pas. Après, je ne dis pas qu’elles ont du sexe avec toutes les hommes qui les courtisent, mais il serait tout aussi faux si elles prétendent ne coucher avec qu’une seule personne quand elles n’ont pas encore l’assurance d’engagement.

L’infidélité aujourd’hui vs l’infidélité dans les temps anciens

À mon avis, la plus grosse erreur que nous faisons avec les notions de fidélité / d’infidélité est que nous appliquons sans parcimonie les conceptions qu’en avaient nos grands parents. En effet, les mentalités et conventions sociales évoluent au même rythme que nos civilisations. Comment vouloir conserver les anciennes mentalités relationnelles à cette ère du numérique ? En outre, les individus avaient-ils le courage d’entretenir des relations ouvertes hors mariage ? La réponse est non. Et les mariés n’avaient pas la possibilité d’échanger par téléphone, encore moins de communiquer des journées entières. Les seuls échanges possibles entre eux étaient physiques, chose qui a complètement changé aujourd’hui. L’autre point que je veux toucher est la libéralisation des relations amoureuses. Les individus non-mariés n’avaient pas la possibilité de s’afficher librement en public sans représailles.

Mais, qu’est-ce qui se fait de nos jours?

Premièrement, personne ne peut prétendre ne pas avoir connaissance des lois religieuses régissant les relations amoureuses. La majorité des religions aussi bien monothéistes que polythéistes préconisent le mariage avant toute union notant que le mariage civil n’est ni l’idéal, ni l’ultime. Mais, qu’en faisons-nous ? Nous avons conscience que c’est une illégalité céleste et sociale que d’avoir un.e petit.e ami.e, d’avoir des rapports sexuels hors mariage (fornication et adultère). Cependant, nous ne faisons que nous adonner à ces pratiques. C’est devenu à la limite des faits conventionnels et normatifs. Les enfants ont le cran d’envoyer leurs petit.e.s ami.e.s avec qui ils/elles forniquent ouvertement, rencontrer leurs parents qui les encouragent à leurs tours. Les sugars daddy/mamy se multiplient sans que personne ne bronche. certains dirigeants religieux en font même des prédictions dont vous devinez le genre. Je tiens à préciser que je n’indexe personne, aussi que je ne pense pas qu’ils sont à condamner. Ils ont à un certain niveau besoin d’adapter leurs méthodes de communication même si ça ne les excuse en rien.

Il existe tellement de changements que nous pourrions en faire un article.

Cet unique changement dans le fonctionnement des relations hommes-femmes devrait normalement pouvoir suffire à attirer notre attention sur les notions de fidélité / d’infidélité. Les individus sont livrés à eux-mêmes et cherchent à optimiser au mieux leurs choix et les consolider dans des relations à long terme. C’est ainsi que nous nous retrouvons à goûter de toutes parts.

Alors comment voulons-nous condamner les filles qui s’engagent dans de multiples relations ? Elles cherchent elles aussi à optimiser leur choix. Pourquoi les blâmer quand elles ont une énorme possibilité de choix ? Quand elles sont en abondance d’hommes qui veulent d’elles? Je pense que si les hommes avaient autant de choix, ils coucheraient tous les soirs. Alors, comment les blâmer quand elles décident de tenter quelque chose avec un homme qui semble meilleur que celui qu’elles ont sur le coup?Je pense que les hommes doivent les marier soit traditionnellement, religieusement ou civilement avant de vouloir être si exigeants. Une copine n’est pas une femme et doivent pouvoir avoir la possibilité d’explorer leurs options.

Après, quitte à l’homme de déterminer ce qu’une femme qui mérite le mariage signifie pour lui.

Quelle disposition ?

Les hommes doivent apprendre à changer leur façon de penser ainsi qu’arrêter de vouloir cadenasser les filles dans des relations. Ils doivent apprendre à apprécier le fun au même point que les filles. Les hommes ne doivent pas chercher à changer les habitudes, la nature d’une fille. Si elle aime les boîtes de nuit, ne vous attendez pas à la transformer en casanière. Si elle a une forte promiscuité, ne vous attendez pas à la fidéliser. Après je ne dis pas qu’elles ne peuvent pas changer de paradigme. Seulement qu’il faut beaucoup de patience, de tolérance et de parcimonie.

Il est donc essentiel pour les hommes de prendre conscience de la réalité et de voir les choses pour ce qu’elles sont.

Mesurer les attentes

Le fait d’avoir des rapports sexuels aujourd’hui est un fait banal. Ça n’a pas autant d’importance que beaucoup le croient (les mentalités ont changé).De plus, ce n’est pas parce qu’une femme à des rapports sexuels avec une personne donnée qu’elle est prête à s’engager avec elle. Son acte peut-être dû à de multiples raisons: le fun, l’expérience, … pas forcément pour s’engager dans une relation à long terme. C’est l’un des plus gros mensonges auxquels les hommes ont été conditionnés à intérioriser. Ils pensent que les femmes ne peuvent être intimes qu’avec une seule personne. Ainsi, sans même chercher à comprendre les fondements de leurs agissements, ils en viennent à la conclusion qu’elles souhaitent s’engager avec eux.Il est temps que les hommes apprennent à laisser les choses se faire d’elles-mêmes, ne pas précipiter les relations ou essayer de convaincre les femmes de se mettre avec eux. Elles sont très souvent contraintes d’adhérer aux demandes que leurs font les hommes avec qui elles ont du sexe en vue de préserver leur image. Ainsi, leur acceptation à être en relation avec un homme ne signifie essentiellement qu’elles s’en tiendront à être exclusive avec lui.

À quel moment peut-on parler d’infidélité ?

De nos jours, je pense qu’on ne doit pas parler d’infidélité quand il n’y a pas de fiançailles ou de mariage. Le fait d’être des petits amis ne garantit en rien un engagement marital. Il n’est pas rare de voir des personnes se séparer après plusieurs années ensemble. Il ne faut pas s’attendre au dévouement à l’exclusivité d’une femme quand le pas n’a pas encore été franchi.

Mon avis

Je ne conseille à personne de coucher avec des femmes qu’ils ne sont pas encore mariés pour le simple fait que Dieu l’interdit. Mais, pour ceux qui ne peuvent pas s’en passer, qu’ils s’abstiennent de parler d’infidélité. Eux-mêmes sont dans l’illégalité et rien ne prouve que c’est avec leur futur femme qu’ils ont du sexe. Il faut qu’ils apprennent à être moins exigeant, à faire des expériences dont ils tireront des leçons.

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